2 Chroniques 13, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 octobre]

Contrairement aux instructions de la Parole (Deut. 21, 15-17), Roboam a établi comme son héritier et successeur Abija, le fils de sa femme préférée, Maaca (ou Micaïa — voir chap. 11, 20, 21), qui était d’ailleurs une idolâtre (chap. 15, 16). D’une telle infidélité ne pouvait résulter qu’un mauvais règne. Et pourtant la courte histoire de ce roi contient une belle page. Elle est omise dans les « Rois », mais notre livre de la grâce ne pouvait la passer sous silence. Il s’agit de la guerre qui éclate entre Abija et Jéroboam. Selon Luc 14, 31, il était insensé de la part du roi de Juda d’entreprendre une guerre avec moitié moins de soldats que son adversaire. Mais Abija a pour lui des atouts qui compensent à ses yeux son infériorité numérique. Il les fait valoir dans le discours qu’il adresse à l’armée d’Israël. Du côté de Juda demeurent la dynastie de David, le vrai culte avec la sacrificature, ainsi que la présence de l’Éternel. Abija prétend ne pas l’avoir abandonné (v. 10), preuve qu’il ne se connaît pas lui-même. Enfin il y avait, efficace entre toutes, une arme secrète — et nous verrons demain le rôle décisif qu’elle va jouer : la trompette au son éclatant (v. 12).