2 Chroniques 13, 13 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 2, 9 octobre]

La harangue d’Abija aux troupes d’Israël a été prononcée sur un ton de supériorité qui n’était pas de bon aloi. Il faut la manœuvre d’encerclement de Jéroboam pour mettre à l’épreuve le roi de Juda et son armée. En un moment celle-ci se trouve prise à revers, sur le point d’être écrasée. Mais une direction reste dégagée : le ciel. Les cris de détresse montent vers l’Éternel ; à présent toute prétention s’en est allée. Et la foi se montre. Elle se sert d’un instrument de guerre étrange,… mais bien connu dans l’histoire d’Israël : les trompettes (voir Jos. 6, 4 ; Jug. 7, 18). Arme irrésistible, parce que la foi qui s’en sert s’appuie sur la Parole divine et sur ses promesses toujours valables (lire Nomb. 10, 9). Eh bien, l’appel de la foi ne pouvait manquer d’être entendu ! Le son éclatant a parlé au cœur de Dieu du danger que couraient les siens. Et sans doute a-t-il aussi parlé solennellement au cœur des hommes de Jéroboam en train de faire la guerre à leurs frères… et à l’Éternel. — L’armée d’Israël est taillée en pièces et humiliée (v. 18), ayant fourni la preuve que ni la force (v. 3), ni la ruse (v. 13), ne pouvaient venir à bout de la confiance en Dieu.