2 Chroniques 15, 1 à 19

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 octobre]

Asa a été fidèle. Par le moyen d’Azaria, Dieu va encore l’encourager. Sa Parole n’est pas moins nécessaire après le combat qu’avant celui-ci. Car la tendance naturelle est alors de se relâcher. « Que vos mains ne soient pas lâches », recommande le prophète ; ajoutant cette promesse : « Il y a une récompense pour ce que vous ferez ». Ces paroles produisent leur effet. Asa, plein d’énergie, fait disparaître du pays les choses abominables et rétablit le service de l’autel. Zèle remarquable, qui entraîne à sa suite non seulement ceux de Juda et de Benjamin, mais « beaucoup d’Israélites » des autres tribus (v. 9) ! Ainsi en sera-t-il du dévouement que nous montrerons pour le Seigneur. Il encouragera d’autres croyants, plus timides peut-être, à manifester leur foi. C’est une expérience que beaucoup ont faite, en particulier au service militaire. Quelqu’un l’a dit : Un cœur sincèrement attaché au Seigneur, voilà ce qui parle à la conscience des autres (W.K.). Asa comprend qu’il ne peut demander au peuple une complète purification si lui-même n’en donne pas l’exemple dans sa propre maison. Et il n’hésite pas à sévir contre Maaca, la reine-mère, en lui ôtant sa couronne et en réduisant son idole en poussière et en cendre.