2 Chroniques 16, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 12 octobre]

Le verset 11 distingue dans les actes d’Asa « les premiers », agréables à Dieu, et « les derniers », hélas, bien différents. — Baësha, roi d’Israël, jaloux de voir beaucoup de ses sujets se rendre au pays de Juda (chap. 15, 9), construit une ville pour les en empêcher. Alors Asa, au lieu de regarder à l’Éternel pour arrêter Baësha dans son entreprise, conclut une alliance profane avec la Syrie. Politique adroite en apparence, puisqu’elle commence par produire l’effet désiré ! Mais Dieu ne juge pas ainsi et blâme le roi par le moyen d’un prophète. Son manque de confiance — et de mémoire (v. 8) — va le priver d’une victoire sur les Syriens. Irrité d’avoir laissé échapper une aussi bonne occasion et blessé dans son amour-propre, Asa emprisonne l’homme de Dieu et opprime quelques-uns du peuple. Dieu le discipline par une douloureuse maladie. En vain ! Il continue à se confier dans les hommes plutôt qu’en Dieu et meurt tristement sans avoir appris cette dernière leçon. Trente-cinq années sur quarante, Asa avait marché avec Dieu. Il s’en est fallu de peu d’années qu’il achevât bien sa course. Demandons au Seigneur de nous garder jusqu’à notre dernier jour (2 Tim. 1, 12 ; 4, 18).