2 Chroniques 20, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 2, 16 octobre]

Trois adversaires à la fois s’avancent contre le petit royaume de Juda. Ce sont ses ennemis de toujours : Moab, Ammon et les Maonites qui faisaient partie d’Édom. Devant la menace de cette invasion, Josaphat cherche l’Éternel et proclame un jeûne. Le peuple s’assemble. Se référant à la prière de Salomon (chap. 6, 34, 35) le roi se tient devant la sainte maison et invoque Celui qui a promis d’écouter et de faire droit (v. 8, 9). — En additionnant les effectifs militaires dont disposait Josaphat (chap. 17, 14-18) on arrive au chiffre impressionnant de un million cent soixante mille soldats. Eh bien, il ne sera pratiquement pas question d’eux dans tout ce long chapitre ! Josaphat a compris cette parole du psaume 33 : « Un roi n’est pas sauvé par la multitude de son armée, et l’homme puissant n’est pas délivré par sa grande force… Notre âme s’attend à l’Éternel ; il est notre aide et notre bouclier » (Ps. 33, 16, 20). Ainsi le roi reconnaît à la fois le manque de force et le manque de sagesse (v. 12). Mais, ajoute-t-il, « nos yeux sont sur toi ». Et, inversement, « les yeux de l’Éternel parcourent toute la terre, afin qu’il se montre fort, en faveur de ceux qui sont d’un cœur parfait envers lui » (chap. 16, 9).