2 Chroniques 20, 14 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 2, 17 octobre]

La prière confiante de Josaphat reçoit une réponse immédiate et publique. Au nom de l’Éternel, Jakhaziel rassure le peuple et son roi. Divins encouragements, dont la lecture a profité depuis lors à tant de croyants dans le danger ! Comparons le verset 17 avec la parole qu’adresse Moïse à Israël au moment du passage de la mer Rouge : « Ne craignez point ; tenez-vous là, voyez la délivrance de l’Éternel… » (Ex. 14, 13). — Sans attendre que Dieu ait agi, Josaphat, avec tout le peuple, rend grâces et adore. Elle glorifie Dieu, la foi qui peut d’avance, non seulement mettre de côté toute inquiétude, mais Le remercier pour la réponse dont Il nous a donné l’entière certitude ! C’est faire comme le divin modèle. Prêt à ressusciter Lazare en vertu de la puissance de Dieu Son Père, Jésus commence par s’adresser à Lui : « Père — dit-Il — je te rends grâces de ce que tu m’as entendu » (Jean 11, 41). — Combien est beau ce culte célébré dans la présence même des ennemis (voir Ps. 23, 5) ! Ceux qui louent sortent devant les troupes équipées. Et le chant de triomphe entonné soudain, donne pour ainsi dire le signal d’une extraordinaire victoire remportée sans frapper un seul coup.