2 Chroniques 21, 1 à 20

[Chaque jour les Écritures, année 2, 19 octobre]

Voici le livre des Chroniques qui paraît brusquement abandonner son caractère de livre de la grâce ! Sauf exception justifiée par l’enchaînement des faits il avait systématiquement couvert les fautes du peuple et de son roi, pour souligner au contraire tout le bien qui pouvait l’être. C’est une chose que nous devrions toujours faire, disons-le en passant (lire 1 Pier. 4, 8) ! — Or les pages que nous abordons contrastent bien tristement avec les « bonnes choses » que Dieu s’était plu à relever jusqu’ici (chap. 12, 12 et 19, 3). Mais il n’est vraiment plus possible à partir de maintenant de couvrir la méchanceté de Joram et de ses successeurs. Ce roi, gendre d’Achab et de Jézabel, meurtrier et idolâtre, pousse lui-même Juda à adorer les faux dieux. Terrible état,… qui fait cependant ressortir l’incomparable patience de Dieu envers Son pauvre peuple ! De sorte que la grâce va continuer à briller dans ce livre, d’autant plus magnifique que les ténèbres s’épaissiront sur le royaume de Juda. Elle surabondera à mesure qu’abondera le péché (Rom. 5, 20). — Un écrit d’Élie parvient à Joram pour récapituler ses crimes et l’avertir du châtiment divin. Celui-ci ne manque pas de s’accomplir.