2 Chroniques 22, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 20 octobre]

Triste chapitre ! Achazia, conseillé par sa mère et par ceux de sa parenté du côté d’Achab, s’allie à Joram roi d’Israël et entreprend avec lui une nouvelle expédition contre les Syriens. Cette fatale association le conduit à sa « ruine complète » (v. 7). Il périt de mort violente. — Revenons maintenant en arrière : Les six frères de Joram ont été assassinés par lui (chap. 21, 4). Puis tous ses fils ont été mis à mort par les Arabes, à l’exception du plus jeune, Achazia (v. 1). Enfin, à la troisième génération, un nouveau massacre de la souche royale n’épargne encore une fois qu’un seul rejeton : Joas, un tout petit bébé. Comment expliquer ces exterminations successives ? Par l’acharnement de Satan, s’efforçant d’interrompre la lignée de David qui devait mener jusqu’au Christ. — Et comment expliquer d’autre part qu’il subsiste, malgré tout, chaque fois un membre — unique, et le plus faible — mais tout de même un descendant de la famille royale ? Par la fidèle grâce de Dieu ! Il tient la promesse qu’Il a faite à David de lui conserver une lampe (2 Rois 8, 19). Une lampe qui n’est plus alors qu’un bien faible lumignon (voir Matt. 12, 20) !