2 Chroniques 23, 12 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 2, 22 octobre]

Le couronnement de Joas et son apparition publique ont déjoué les calculs de la méchante Athalie. De la même manière la résurrection du Seigneur Jésus a annulé les complots de l’Ennemi. — L’usurpatrice est passée au fil de l’épée. Son châtiment subit préfigure celui de l’Antichrist lors de l’apparition du Seigneur. Cet « homme de péché » sera précipité vivant dans l’étang de feu en même temps que le chef de l’empire romain. — Toutefois, comme sa mère Jézabel, Athalie, cette femme exécrable, meurtrière de ses propres petits-enfants, nous fait également penser à la fausse Église, la grande chrétienté professante. Elle a voulu régner, sacrifiant pour cela les âmes dont elle était responsable. Quel est le jugement du Seigneur ? « Parce qu’elle dit dans son cœur : Je suis assise en reine, et je ne suis point veuve, et je ne verrai point de deuil ; — c’est pourquoi en un seul jour viendront ses plaies, mort, et deuil, et famine, et elle sera brûlée au feu ; car le Seigneur Dieu qui l’a jugée est puissant ! » (Apoc. 18, 7, 8). La mort d’Athalie est suivie de celle de Matthan, sacrificateur de Baal, puis de l’introduction solennelle du règne de Joas.