2 Chroniques 24, 1 à 3, 15 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 23 octobre]

Aussi longtemps que Jehoïada était là pour le diriger, tout donnait à penser que Joas compterait parmi les meilleurs rois. Hélas, la mort du souverain sacrificateur marque dans sa vie un tournant fatal. Comment l’expliquer ? Au lieu de s’appuyer directement sur Dieu — ce qui est le propre de la foi — Joas se reposait sur son père adoptif. Et quand celui-ci est venu à lui manquer, du même coup sa fidélité s’est effondrée. Il n’avait pas de foi personnelle. — Ne vous y trompez pas, jeunes lecteurs qui avez des parents chrétiens : l’éducation, les bonnes habitudes, les plus heureuses dispositions, toutes ces choses ne sont pas la foi. Et la foi de vos parents, n’est pas non plus votre foi. Eux partis, le Seigneur vous restera-t-Il ? — Les chefs du peuple viennent et flattent Joas. « Alors le roi les écouta… » (v. 17). Que fera-t-il sous leur influence ? Des actes qui font frémir : il ordonne le meurtre du fils de son bienfaiteur. Le Seigneur rappellera aux pharisiens hypocrites la mort de Zacharie[1] (dont le nom signifie : celui dont l’Éternel se souvient) au moment où ils seront sur le point de commettre un crime plus affreux encore (comp. Matt. 23, 34, 35 ; voir aussi Matt. 21, 35…).