2 Chroniques 26, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 25 octobre]

Le roi Ozias nous est présenté comme un homme d’une ouverture d’esprit exceptionnelle. Son règne particulièrement long : cinquante-deux ans, est rempli d’une remarquable activité. Le roi veille à ce que son peuple ne manque de rien : puits, bétail, labours, vignobles ; le tout accompagné d’une forte protection militaire. Bref, il assure à son royaume à la fois prospérité et sécurité. N’est-ce pas vers ces deux buts que tendent tous les efforts des hommes ? Et à quoi cela les conduit-il en général ? Est-ce à être reconnaissants envers Dieu ? À employer leurs biens pour le service du Seigneur ? Hélas, plutôt à s’en attribuer le mérite, à se confier dans les richesses acquises, et à en jouir d’une manière égoïste ! Ces dangers existent aussi pour le croyant qui est matériellement à son aise. Il risque beaucoup de s’appuyer sur ses propres ressources, de se sentir fort. Du même coup il cesse de compter sur l’aide merveilleuse de Dieu (v. 15) et en perd le bénéfice. Dans ces conditions une chute ne saurait tarder. — Ozias avait tout préparé pour résister sur le front extérieur. Mais il avait négligé de veiller sur le front intérieur, autrement dit sur son propre cœur.