2 Chroniques 25, 1 à 13, 25 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 2, 24 octobre]

Amatsia succède à son père Joas. Dans l’ensemble il commence par faire ce qui est droit aux yeux de l’Éternel. « Non pas toutefois d’un cœur parfait », est-il ajouté ! Un cœur parfait ne signifie pas que le péché en soit absent, mais qu’il contient une volonté arrêtée de ne faire qu’une chose : plaire à Dieu en Lui obéissant (comparez ce mot en Phil. 3, 15 avec le verset qui le précède). — Première faute : Amatsia monte en guerre contre Édom et engage cent mille mercenaires d’Israël pour renforcer son armée. Repris par un homme de Dieu, il se soumet et triomphe de ses ennemis. Mais ensuite quelle déchéance ! Dans ce cœur partagé d’Amatsia, les idoles des Édomites trouvent une place à occuper (voir v. 14). Et, comme il n’est pas possible de servir à la fois Dieu et Mammon (Matt. 6, 24 ; Luc 16, 13), dès ce moment l’Éternel disparaît de sa pensée. Amatsia s’en est détourné (v. 27). Si Jésus ne remplit pas tout notre cœur, l’Ennemi saura que mettre dans la place restée vide. — Ayant essuyé une cuisante défaite devant le roi d’Israël, le pauvre Amatsia vit quinze années encore, après quoi il est mis à mort sans avoir manifesté aucun signe de repentance.