2 Chroniques 28, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 octobre]

En contraste avec Jotham dont il n’avait été rapporté que du bien, pas un mot ne peut être dit en faveur de son fils, le misérable Achaz. Affreux règne, où rien ne manque de ce qui peut outrager l’Éternel ! Dans quel état est tombé le peuple de Juda ! Dieu emploie pour son châtiment successivement le roi de Syrie et celui d’Israël. Ce dernier tue en un jour cent vingt-huit mille hommes et s’empare de deux cent mille captifs. Mais la leçon, comme vient le déclarer le prophète Oded, est pour le vainqueur tout autant que pour le vaincu. Et n’est-elle pas aussi pour nous ? Avant de nous occuper des autres pour les juger, demandons-nous si nous n’avons pas, ne concernant que nous, des péchés contre notre Dieu (v. 10) ? Oded a parlé dans ce sens aux hommes d’Israël. Quatre d’entre eux, cités par leur nom, sont profondément touchés et intercèdent en faveur des pauvres captifs. Puis, non contents d’avoir obtenu leur délivrance, ils multiplient les soins envers eux et les reconduisent en Juda. Ils mettent en pratique Romains 12, 20 et 21. Bel exemple d’amour et de dévouement ! Ne nous fait-il pas penser à la manière dont agit le Samaritain de la parabole (Luc 10, 33, 34) ?