2 Chroniques 28, 16 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 29 octobre]

Insensible à la grâce qui lui avait rendu les captifs de son peuple, Achaz s’enfonce toujours plus dans le mal. Il cherche à présent du secours auprès du roi d’Assyrie. Or il est écrit : « Maudit l’homme qui se confie en l’homme, et qui fait de la chair son bras » (Jér. 17, 5). Malgré les richesses qu’il donne à Tilgath-Pilnéser en dépouillant le temple, ce dernier roi ne lui est d’aucune aide (v. 21). Alors l’impie Achaz ajoute encore à son péché. Cette aide que les hommes ne lui donnent pas, il la recherche auprès des idoles, autrement dit des démons (1 Cor. 10, 20) ! Or, non seulement il ne l’obtient évidemment pas, mais ce qu’il fait est le signal de sa ruine. — En même temps, pour combler la mesure, Achaz ferme les portes du temple, comme on fait quand une maison est en vente ou abandonnée. Il interdit l’accès au saint sanctuaire après l’avoir rempli de souillure et d’impuretés (chap. 29, 5, 16). Or la déclaration de la Parole est formelle : « Si quelqu’un corrompt le temple de Dieu, Dieu le détruira » (1 Cor. 3, 17). Oui, la mesure est comble ! Achaz meurt et n’est même pas jugé digne de partager le tombeau de ses ancêtres.