2 Chroniques 30, 15 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 2 novembre]

Comme le roi de la parabole, Ézéchias a fait proclamer par tout le pays l’invitation de la grâce : « Voici, j’ai apprêté mon dîner ;… tout est prêt : venez… » (Matt. 22, 4). Beaucoup n’en ont pas tenu compte. Et parmi ceux qui sont venus, une grande partie ne se sont pas sanctifiés (v. 17). Que faire ? Faut-il les renvoyer chez eux ? Non pas ! De même que les conviés du grand festin reçoivent du roi une robe de noce, la grâce de Dieu s’occupe de purifier ces Israélites, afin de les rendre propres pour Sa présence sainte. Et cette purification s’accomplit précisément par le moyen de la Pâque qu’ils sont venus célébrer. Le sang des victimes égorgées pourvoit à leur sanctification. — Nous pensons au sang de Jésus, le saint Agneau de Dieu. Il purifie de tout péché (1 Jean 1, 7). — Quant aux faibles et aux ignorants, Ézéchias, type de Christ, intercède en leur faveur auprès du Dieu qui pardonne. — La fête des pains sans levain vient ensuite. — Elle parle de sanctification pratique. Une grande joie l’accompagne, preuve que la séparation pour Dieu n’est nullement synonyme de tristesse. Et la prière des porte-paroles du peuple atteint son but : elle parvient à la demeure sainte de l’Éternel dans les cieux.