2 Chroniques 31, 1 à 8

[Chaque jour les Écritures, année 2, 3 novembre]

Les Israélites qui ont répondu à l’appel d’Ézéchias ont fait l’expérience de la présence de l’Éternel et de la joie qu’elle procure. Ils s’en vont maintenant, remplis de zèle, à travers le pays, détruisant toute trace de la religion des idoles. Ayant personnellement éprouvé la valeur du vrai culte d’Israël, ils mesurent à présent combien ils s’en étaient écartés précédemment. — Vérité de grande importance ! Pour être capable de juger le mal, il faut avoir d’abord rencontré le Seigneur. C’est peine perdue que d’exhorter simplement quelqu’un à rejeter le monde et ses idoles. Commençons par le conduire à Jésus ; des fruits en résulteront. Telle est la leçon que nous donne ici Ézéchias. — La bienfaisance ne se sépare pas des autres sacrifices (voir Héb. 13, 15, 16). Les prémices et les dîmes sont amoncelés à l’occasion des deux grandes fêtes annuelles qui venaient après la Pâque : la Pentecôte au troisième mois, et les Tabernacles au septième (v. 7). Le roi prend sur ses propres biens ce qu’il faut pour les holocaustes. Et le peuple l’imite, comme déjà il l’avait imité pour détruire les faux dieux. La force de l’exemple est plus grande que celle des paroles. Ne l’oublions pas en ce qui nous concerne (voir 2 Thess. 3, 7-9).