2 Chroniques 32, 1 à 15

[Chaque jour les Écritures, année 2, 5 novembre]

On pouvait s’y attendre : « ces choses et cette fidélité », agréables à Dieu, étaient au contraire insupportables au grand Ennemi. Elles n’ont pas manqué de l’exciter contre Israël et contre son roi. — La joie que nous pouvons goûter dans le Seigneur ne doit pas nous faire oublier la présence de cet adversaire qui rôde autour de nous comme un lion rugissant, cherchant qui il pourra dévorer (1 Pier. 5, 8). Satan va donc passer à l’attaque. Il pousse contre Jérusalem le puissant roi d’Assyrie, lequel commence par adresser au peuple un discours menaçant et perfide : Ézéchias — leur dit-il — vous livre à la mort par la faim et par la soif (v. 11). Pur mensonge ! Les chambres du sanctuaire n’étaient-elles pas abondamment garnies de vivres, mis en réserve au jour de l’abondance (chap. 31, 10, 11) ? Et, grâce à l’aqueduc que le roi venait de construire (comparer v. 4 et 2 Rois 18, 17 ; 20, 20), l’eau fraîche jaillissait dans l’intérieur même de la ville. — Ainsi parle encore aujourd’hui le menteur. À l’entendre, rester auprès de Jésus c’est s’exposer à la disette et aux privations. Mais nous savons que c’est tout le contraire ! Christ est le pain de vie (Jean 6, 48, 51) et Il est la source des eaux vives (Jean 7, 37), alors qu’au-dehors règne la soif (v. 4).