2 Chroniques 32, 16 à 33

[Chaque jour les Écritures, année 2, 6 novembre]

Dans le second livre des Rois (chap. 18 et 19) nous avons lu tout au long les propos outrageux du Rab-Shaké, suivis de la lettre du roi d’Assyrie. Comment Ézéchias va-t-il répondre ? Par la prière ! Ésaïe et lui, les deux ensemble, crient à Dieu à ce sujet. C’est la plus réduite des réunions de prière. Mais le Seigneur la prévoit et elle a un irrésistible pouvoir conformément à Sa promesse : « Si deux d’entre vous sont d’accord… pour une chose quelconque, quelle que soit la chose qu’ils demanderont, elle sera faite pour eux par mon Père qui est dans les cieux » (Matt. 18, 19). D’un côté : deux hommes en prière ; de l’autre : une formidable armée. La victoire est avec les premiers ; la multitude des assaillants est écrasée sans même savoir comment ! Son chef suprême s’en retourne, « la honte au visage », pour périr à son tour, assassiné par ses deux fils. — Après le roi d’Assyrie, voici le roi des terreurs : la mort (Job 18, 14), ennemi plus effrayant encore, qui se présente pour engloutir Ézéchias. Mais, contre elle aussi, sa prière est souveraine, et Dieu le délivre à nouveau. — Hélas ! cet heureux règne ne s’achèvera pas sans une éclipse : une grave défaillance due à l’orgueil, que suit l’humiliation et la restauration.