2 Chroniques 33, 14 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 novembre]

Non seulement la grâce de Dieu s’est laissée fléchir par la supplication de Manassé. Mais elle lui a encore donné l’occasion de réparer dans une certaine mesure le mal qu’il avait précédemment commis. En effet, il y a des conversions qui n’ont lieu que sur le lit de mort. Et s’il est alors encore temps pour que l’âme soit sauvée, il est par contre trop tard pour servir le Seigneur ici-bas. Perte irréparable pour l’éternité (2 Cor. 5, 10 ; 1 Cor. 3, 15) ! — Une conversion se prouve par des fruits. Tout Juda est témoin de celle de Manassé. Les faux dieux, qu’il avait tant servis, sont rejetés ; le culte de l’Éternel remplace celui des idoles. C’est bien là la marque d’une véritable conversion (1 Thess. 1, 9). Ce mot signifie un retournement, un changement complet de direction. Jésus devient le but de la vie et toute l’énergie, mise jusque-là à servir le monde et le péché, est remplacée par le dévouement au Seigneur. — Amon n’a tiré aucun profit de l’exemple de son père. L’humiliation ne se produit pas dans son cœur. Aussi passe-t-il « comme la fleur de l’herbe » ; selon l’expression du prophète : « Le souffle de l’Éternel a soufflé dessus » (És. 40, 6, 7).