2 Chroniques 35, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 10 novembre]

La célébration de la Pâque par Josias et le peuple occupe ici près d’un chapitre, tandis que le second livre des Rois ne lui consacrait que trois versets (chap. 23, 21-23). Elle est la conséquence du retour à la Parole auquel nous avons assisté au chapitre précédent. La Pâque était pour Israël la toute première institution divine. L’Éternel la lui avait donnée dès avant la sortie d’Égypte. Elle correspondait au souvenir de sa grande délivrance. Pour les enfants de Dieu un tel « mémorial » existe aussi (1 Cor. 11, 24, 25). Autour de la table du Seigneur, chaque premier jour de la semaine, les rachetés se souviennent de leur grand salut et de Celui qui l’a accompli. Qu’est-ce qui caractérise cette Pâque, comme aussi le culte chrétien ? D’abord la présence de l’arche : Christ (v. 3). Puis nécessairement la sainteté : l’arche étant sainte, il faut que les Lévites se sanctifient afin d’être propres pour cette présence. Enfin la raison même de la fête était l’offrande des sacrifices. Ils nous rappellent celui que chaque croyant est invité à offrir, non seulement le dimanche, mais sans cesse à Dieu : « un sacrifice de louanges, c’est-à-dire le fruit des lèvres qui confessent son nom » (Héb. 13, 15).