2 Chroniques 35, 15 à 27

[Chaque jour les Écritures, année 2, 11 novembre]

La page est sur le point d’être tournée. Les règnes affreux de Manassé et d’Amon ont conduit l’Éternel à prendre à l’égard de Juda une décision irrévocable. Mais combien il est beau de voir la grâce produire encore dans cette période finale un réveil comme celui de Josias. — Le jugement du monde actuel est lui aussi à la porte. Tout nous le montre. Cependant, même en des temps comme ceux-ci, l’Esprit de Dieu se plaît à susciter ici et là des réveils. Et Son désir est d’en produire un d’abord dans chacun de nos cœurs. — Voyez cette Pâque qui rappelle les jours d’autrefois ; non seulement ceux de Salomon et de David, mais les anciens temps de Samuel ! Tout y est bien réglé ; chacun est à sa place ; l’amour fraternel s’exerce. Scène qui brille d’autant plus qu’elle se trouve intercalée entre les règnes impies des rois précédents et la décadence finale qui va suivre ! — La fin de Josias n’est pas à la hauteur du reste de sa carrière. De même qu’Ézéchias, il trébuche dans ses relations avec les puissances politiques de son temps. Malgré un avertissement qui venait de Dieu Lui-même, il prend position contre le Pharaon et trouve la mort dans une bataille qu’il n’aurait pas dû livrer.