Esdras 4, 17 à 5, 5

[Chaque jour les Écritures, année 2, 18 novembre]

Pour faire cesser le travail des fils de Juda, leurs ennemis ont successivement employé la ruse (v. 2), l’intimidation (v. 4, 5) et les accusations (v. 6-16). Maintenant qu’ils ont obtenu du roi l’appui souhaité, ils ont recours à une quatrième arme : la violence. Ils se rendent en hâte auprès des Juifs pour les contraindre « par force et par puissance » de cesser leur travail. Mais la vraie cause de l’arrêt de l’ouvrage est différente. Le prophète Aggée nous la fait connaître dans son premier chapitre : c’est le manque de foi et la négligence du peuple lui-même. Au cours des années (quinze environ) qui se sont écoulées depuis la pose des fondements, l’intérêt pour la maison de Dieu a peu à peu décliné, et chacun s’est mis à s’occuper de sa propre maison. Hélas ! chrétiens, ne connaissons-nous pas aussi de telles périodes de baisse spirituelle ? Le Seigneur et Sa maison (l’Assemblée) perdent leur prix pour notre cœur. Dans la même proportion augmente le souci que nous prenons de nos propres affaires. Mais Dieu ne veut pas nous laisser dans cet état. Il nous parle, comme Il parle ici à Juda. À la voix d’Aggée et de Zacharie, le peuple se réveille de son indifférence et se remet à l’ouvrage.