Esdras 5, 6 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 2, 19 novembre]

Tandis que, sous « l’œil de leur Dieu » (v. 5 ; Ps. 32, 8), les Juifs ont repris le travail, les adversaires de leur côté reprennent leurs menées malfaisantes. — Aussi longtemps que notre vie chrétienne est languissante, que nous cherchons nos propres intérêts, nous ne gênons pas le diable. Et lui-même n’aura garde de nous déranger dans notre somnolence. Elle lui convient parfaitement. Mais que le Seigneur, par Sa Parole, réveille notre cœur et notre zèle pour Lui, aussitôt nous retrouvons Satan sur notre chemin (voir 1 Cor. 16, 9). — Le gouverneur et ses collègues renouvellent la tactique qui a si bien réussi au chapitre précédent : ils écrivent au nouveau roi Darius pour essayer d’obtenir son intervention mais cette fois en cachant leur hostilité sous une apparence d’indifférence et presque de tolérance. Involontairement leur lettre, qui rapporte les déclarations des anciens des Juifs, constitue un beau témoignage en faveur de ceux-ci (v. 11 et suivants). Ces anciens n’ont pas eu honte de se déclarer serviteurs de Dieu, ni d’exposer ce que l’Éternel a fait pour eux, même si cela les oblige à confesser les fautes de leurs pères.