Esdras 6, 13 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 2, 21 novembre]

Les accusateurs des Juifs ont compris qu’il était préférable pour eux de ne pas s’opposer aux ordres reçus. Ils les exécutent promptement, toutefois avec le dépit qu’on peut imaginer. — Ainsi protégés par les autorités et disposant de nouveaux moyens, les anciens de Juda achèvent la construction du temple. Mais, détail bien remarquable, s’ils prospèrent, ce n’est pas au rescrit de Darius qu’ils le doivent. C’est « par la prophétie d’Aggée, le prophète, et de Zacharie, fils d’Iddo » (v. 14). Il en est exactement ainsi du chrétien. La vraie source de sa prospérité n’est pas dans les circonstances favorables que Dieu peut permettre pour lui sur la terre. Elle réside dans la soumission à la Parole de son Dieu. — La maison est inaugurée dans la joie. Pourtant quel contraste avec la dédicace du premier temple où vingt-deux mille bœufs et cent vingt mille moutons avaient été sacrifiés (2 Chron. 7, 5). Et il n’est question ici ni du feu descendant du ciel, ni de la gloire remplissant la maison, car l’arche de Dieu est perdue ; elle n’est pas retrouvée. — Après cela la Pâque et les pains sans levain sont célébrés au premier mois. Malgré toute leur faiblesse, l’Éternel a rendus joyeux ces pauvres Juifs remontés de la captivité.