Esdras 7, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 2, 22 novembre]

Quarante ans environ se sont écoulés entre les événements du chapitre 6 et ceux qui commencent au chapitre 7 avec le voyage d’Esdras sous le règne d’Artaxerxès. En contraste avec les sacrificateurs négligents dont il était question au chapitre 2, 61 et 62, Esdras est capable de fournir une généalogie remontant jusqu’à Aaron. Il est de plus un « scribe versé dans la loi de Moïse ». C’est une chose bien souhaitable que d’être instruit dans la Parole divine. Mais il ne suffit pas de la connaître par l’intelligence et la mémoire, comme les matières enseignées dans les écoles. Ce genre de connaissance ne servirait qu’à enfler d’orgueil (1 Cor. 8, 1 ; 13, 2). Il faut aussi aimer cette Parole et la personne qu’elle nous présente. Voyez Esdras ! Il avait « disposé son cœur à rechercher la loi de l’Éternel » (v. 10). Et non seulement à la rechercher, mais aussi à « la faire ». Car connaître, même par le cœur, n’est pas encore suffisant si on ne met pas en pratique ce que la Bible nous a appris (Jacq. 1, 22). C’est seulement quand ces conditions sont remplies qu’on peut se permettre d’enseigner les autres. — Artaxerxès a remis à Esdras une lettre de recommandation pour faciliter sa mission.