Esdras 8, 1, 15 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 2, 24 novembre]

Le rassemblement a lieu auprès du fleuve Ahava. Esdras, pour compléter sa troupe, est obligé d’envoyer chercher des Lévites. « Il y a peu d’ouvriers » et « la moisson est grande », déclarait le Seigneur à Ses disciples (Matt. 9, 37). Aujourd’hui encore, Il considère tous Ses rachetés sur la terre et fait le compte parmi eux de ceux qui sont vraiment disposés à Le servir. — Tout est-il prêt maintenant pour le départ ? Non ; une chose essentielle manque encore ! De même qu’un voyageur ne prend pas la route sans avoir étudié la carte, Esdras se préoccupe du chemin à suivre. Et il consulte l’Éternel. « Le vrai chemin pour nous et pour nos enfants » n’est-ce pas celui de l’entière obéissance à Dieu ? Christ le premier l’a frayé dans ce monde (1 Pier. 2, 21). De sorte que la Bible, qui nous en montre les traces parfaites, nous tient lieu en quelque sorte de « carte routière ». — Hélas, nous manquons souvent le vrai, le sûr chemin, parce que nous nous fourvoyons sur les fausses pistes de notre propre volonté ! — Humiliation, dépendance, confiance en Dieu plutôt qu’en l’homme, autant de leçons bénies que nous apprenons dans la compagnie d’Esdras… ou plutôt du Seigneur Jésus.