Esdras 7, 19 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 2, 23 novembre]

Esdras a gardé la Parole de Dieu et n’a pas renié Son nom. Lui et les hommes qui s’assemblent à son appel vont faire l’expérience qu’ils ont peu de force (ils sont mille cinq cents à peine), mais, en même temps, que Dieu a mis devant eux « une porte ouverte que personne ne peut fermer » (Apoc. 3, 8). Artaxerxès premier, dit Longue-Main, est comme ses prédécesseurs Cyrus et Darius, un instrument préparé par l’Éternel pour tenir ouverte devant le résidu captif de Juda la porte du retour à Jérusalem. Avec bienveillance et générosité, ce roi a pris toutes les dispositions nécessaires pour permettre à Esdras d’entreprendre son voyage et aussi de s’occuper, à l’arrivée, du service de la maison de l’Éternel. « Le cœur d’un roi dans la main de l’Éternel, est des ruisseaux d’eau ; il l’incline à tout ce qui lui plaît » (Prov. 21, 1 ; voir aussi Prov. 8, 15, 16). Il n’est pas dit qu’Esdras ait remercié Artaxerxès, bien que, certainement, il n’ait pas manqué de le faire. Par contre il bénit l’Éternel comme Celui « qui a mis de telles pensées dans le cœur du roi ». Exerçons-nous comme lui à voir toujours « la main », oui « la bonne main de Dieu » (v. 6, 9, 28 ; chap. 8, 18, 31), dans tout ce qui nous arrive.