Néhémie 2, 1 à 8

[Chaque jour les Écritures, année 2, 29 novembre]

Pendant que les fils de Juda étaient dans la misère et dans l’opprobre, Néhémie occupait à la cour un poste des plus honorables : celui d’échanson du roi. Il aurait pu égoïstement conserver cette place avantageuse. Ou encore justifier celle-ci en se disant : Puisque j’ai la confiance du roi, c’est auprès de lui que je serai le plus utile à mon peuple. Dieu m’a placé ici dans ce but. — Mais Néhémie ne raisonne pas ainsi. Son cœur, comme celui de Moïse autrefois, le porte à visiter ses frères, les fils d’Israël (Act. 7, 23). Et, plutôt que de jouir pour un temps des délices du palais royal, il choisit « d’être dans l’affliction avec le peuple de Dieu » (Héb. 11, 25). — Remarquez que son entretien avec Artaxerxès est non seulement précédé (chap. 1, 11), mais aussi accompagné par la prière (v. 5). Entre la question du roi et sa propre réponse, Néhémie trouve le temps de s’adresser à Dieu dans son cœur. On a appelé cela une « prière-flèche ». Imitons plus souvent cet exemple ! Et nous verrons, comme ce serviteur (de l’Éternel avant d’être celui du roi), la bonne main de Dieu reposer sur nous et sur ce que nous ferons.