Néhémie 1, 1 à 11

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 novembre]

Historiquement le livre de Néhémie est le dernier coup d’œil que l’Ancien Testament nous permette de jeter sur le peuple d’Israël. Les événements qu’il relate commencent environ trente ans après ceux que rapporte le livre d’Esther et treize ans après le retour d’Esdras. Ses enseignements nous sont donc particulièrement appropriés, à nous chrétiens « que les fins des siècles ont atteints » (1 Cor. 10, 11). Pauvre peuple ! Il est dans une « grande misère et dans l’opprobre », selon le compte-rendu que font quelques voyageurs (v. 3). Mais Dieu a préparé quelqu’un qui va prendre à cœur cet état. C’est Néhémie ! Cet homme est sensible aux souffrances et à l’humiliation de ceux qui sont demeurés de reste de la captivité et il confesse devant l’Éternel les péchés qui en sont la cause. Ainsi avait fait Esdras (chap. 9). C’est toujours parmi ceux qui aiment Son peuple que Dieu choisit les instruments de Ses délivrances. — Mais portons nos regards sur un plus grand que Néhémie. Qui a pris à cœur la condition désespérée d’Israël et de l’homme en général, sinon le Fils de Dieu Lui-même ? Il sondait à fond notre état misérable, cet abîme de mal où nous étions plongés. Et Il vint pour nous en arracher.