Néhémie 4, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 3 décembre]

Pendant que les murs se réparent, la colère des ennemis grondait contre Juda. Sanballat, leur porte-parole, s’irrite et se moque tout à la fois. Nous sommes spécialement sensibles à la moquerie. Le monde ne se fait pas défaut de tourner en ridicule la séparation des chrétiens, la faiblesse de leurs rassemblements… Ne nous laissons pas troubler par ses réflexions. « Mais nous rebâtîmes… », conclut Néhémie (v. 6) ! — Alors l’ennemi passe à la guerre ouverte. Et le découragement menace les hommes de Juda. Ils regardent à leur propre faiblesse (v. 10). C’est être d’accord avec l’ennemi qui avait méprisé « ces faibles Juifs » (v. 2). Ils considèrent le poids des fardeaux, le volume des décombres… Cependant il en est qui, avec Néhémie, connaissent la double ressource (v. 9). Elle est en même temps un ordre du Seigneur : « Veillez et priez… » (Matt. 26, 41 ; 1 Pier. 4, 7). La prière doit être notre première réponse aux efforts de l’adversaire. Toutefois elle ne dispense pas de la vigilance. C’est pourquoi Néhémie prend diverses dispositions pour assurer la surveillance et la garde du peuple durant la fin du travail.