Néhémie 7, 61 à 73

[Chaque jour les Écritures, année 2, 8 décembre]

Néhémie a eu à cœur le recensement du peuple. Il s’est servi du registre généalogique établi lors du premier retour à Jérusalem. Les versets 6 à 73 reproduisent donc à peu de chose près le chapitre 2 du livre d’Esdras. Nous y retrouvons par exemple la descendance de cet homme « qui prit une femme d’entre les filles de Barzillaï le Galaadite, et fut appelé de leur nom » (v. 63). Barzillaï était ce vieillard riche et considéré qui avait entretenu David et sa suite à Mahanaïm (2 Sam. 19, 32). Nous apprenons ici que son gendre, bien que sacrificateur, avait jadis renoncé à son propre nom. Il s’était fait appeler de celui de son beau-père qui le mettait davantage en évidence. Quelles en ont été les fâcheuses conséquences ? Ses descendants sont exclus comme profanes des charges de la sacrificature ! Gardons-nous, par souci de considération, de faire abandon de nos privilèges chrétiens ! Y a-t-il plus grande dignité et noblesse que d’appartenir à la famille de Dieu, à la « sacrificature royale » ? — Cet enregistrement du peuple souligne le contraste avec les jours de David ! La seule tribu de Juda comptait alors quatre cent soixante-dix mille hommes tirant l’épée ; dix fois plus que maintenant. Mais ce qui importe, ce n’est pas le nombre ; c’est la fidélité !