Néhémie 8, 1 à 12

[Chaque jour les Écritures, année 2, 9 décembre]

Pour la belle scène qui occupe ce chapitre, Néhémie a cédé la place principale à Esdras, le sacrificateur. Nous savons que celui-ci était un « scribe versé dans la loi de Moïse » et qu’il avait depuis longtemps « disposé son cœur… à enseigner en Israël les statuts et les ordonnances » (Esdr. 7, 6, 10). Heureux désir, qui, à la demande du peuple, trouve l’occasion de se réaliser ! Il s’agit de la lecture distincte et de l’explication de la Parole de Dieu. En l’ouvrant, Esdras ne manque pas de bénir l’Éternel qui a donné cette Parole, tout comme aujourd’hui on commence par rendre grâces lorsque la Bible va être lue et méditée dans une assemblée. Quant aux assistants, il ne leur suffit pas d’avoir de l’intelligence (v. 3) ; il faut aussi qu’ils prêtent l’oreille (v. 3 fin). Le faisons-nous toujours pendant les réunions ou la lecture de famille ? Comprendre la Parole est le moyen d’être soi-même nourri et réjoui par la communion avec le Seigneur (v. 12). Mais pensons aussi à « envoyer des portions », c’est-à-dire à faire profiter tel ou tel absent de ce qui nous a fait du bien. — Soulignons enfin ce magnifique verset : « La joie de l’Éternel est votre force » (v. 10 fin). Et surtout faisons-en l’expérience !