Esther 6, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 26 décembre]

Le Seigneur Jésus, dans une courte parabole, présente le royaume de Dieu de la manière suivante : « C’est comme si un homme jetait de la semence sur la terre et dormait… ». Ainsi apparaît ce livre d’Esther. L’Éternel, qui n’y est pas une seule fois nommé, paraît dormir. Mais lisons la suite : « … et se levait de nuit et de jour… ». Quelques versets plus loin, le Maître des vents et des flots dort au fond de la nacelle… sans cesser, soyons-en sûrs, de veiller sur Ses chers disciples (Marc 4, 26, 27, 38). Or nous voyons dans notre chapitre par quel admirable enchaînement tout se trouve conduit par un Dieu qui ne se montre pas. L’insomnie du roi, la lecture qui lui est faite, la question qu’il pose, le moment précis où Haman pénètre dans la cour, tout est dirigé, réglé, comme un mécanisme minutieux, par Sa main souveraine. Les incrédules jugent invraisemblable un tel concours de circonstances. Mais nous, chrétiens, n’en sommes nullement étonnés. Nous connaissons bien, pour en avoir fait maintes fois l’expérience, cette intervention toute-puissante qui fait travailler toutes choses ensemble pour le bien de ceux qui aiment Dieu (Rom. 8, 28).