Esther 5, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 25 décembre]

C’est une heure de ténèbres et d’effroi pour le peuple de Mardochée ! Un seul petit espoir subsiste : l’intercession d’Esther auprès de son royal époux. Toutefois le risque est grand ! L’accès de la cour du palais est interdit et, d’autre part, comment espérer faire revenir l’orgueilleux monarque sur une décision qu’il a prise ! Cependant le miracle se produit : Dieu incline son cœur à la grâce. — Mais quel contraste entre Assuérus et Celui dont l’épître aux Hébreux nous assure qu’Il est pleinement capable de sympathiser à nos infirmités, en ajoutant : « Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin que nous recevions miséricorde et que nous trouvions grâce pour avoir du secours au moment opportun » (Héb. 4, 15, 16). — Comme Mardochée l’avait entrevu (chap. 4, 14), c’était pour ce service spécial que la providence divine avait placé Esther sur le trône. Chaque jeune fille chrétienne n’a-t-elle pas également un service bien précis à accomplir là où le Seigneur l’a placée ? — La fin du chapitre nous l’apprend : aucun des honneurs dont Haman est l’objet n’a pu éteindre la haine implacable qui couve au-dedans de son cœur.