Esther 8, 1 à 14

[Chaque jour les Écritures, année 2, 28 décembre]

Le cours des choses est maintenant renversé. Il n’appartient qu’à Dieu de retourner ainsi une situation. Mais la mort d’Haman est loin d’avoir tout réglé. Le roi, lié par son propre sceau, n’a pas le pouvoir d’annuler purement et simplement son funeste décret. Ce qu’il fait — et c’est encore Dieu qui l’incline à cette sagesse — c’est de s’en remettre à Esther et à Mardochée du soin de dénouer le complot d’Haman. Les ennemis ne seront pas désarmés. Mais les Juifs, par contre, vont être autorisés et même encouragés à se défendre et à les détruire. — À quoi cela nous fait-il penser ? Le chrétien a des ennemis qui cherchent à l’opprimer. Bien que leur chef, Satan, ait été vaincu par l’œuvre de Christ à la croix (de même qu’Haman a été pendu à la potence qu’il avait préparée), le pouvoir d’agir contre les enfants de Dieu ne leur a pas encore été enlevé. Mais ces derniers reçoivent maintenant la possibilité de les combattre efficacement. — Ces ennemis, chacun de nous ne les connaît que trop pour son propre compte. Si nous les ménageons, eux ne nous épargnerons pas. Usons donc des moyens de la foi pour annuler leurs efforts, y compris en nous assemblant (voir v. 11) pour la prière en commun.