Esther 8, 15 à 9, 10

[Chaque jour les Écritures, année 2, 29 décembre]

Le temps de se tenir humblement à la porte du roi est passé pour Mardochée. Assuérus, détenteur du pouvoir suprême, lui a conféré gloire, majesté, honneur et puissance. Figure de l’élévation du Seigneur Jésus Christ, lorsque, comme l’a dit un poète, « nous le verrons surgir éblouissant de gloire, Fils de l’homme nimbé de l’auréole d’or » (H.R. — comp. v. 15). Repassons brièvement la carrière de Mardochée et ses ressemblances avec le chemin de Jésus : Il a pris soin de la jeune fille d’Israël, de même que Christ a constamment veillé sur Son peuple. Serviteur fidèle du roi, Mardochée a refusé pourtant de s’incliner devant l’Amalékite, tel Jésus qui n’a pas reconnu le moindre droit au tentateur. Mais Christ, à cause de cette perfection et de Son amour pour Son peuple, a dû connaître en réalité le bois d’infamie, dont l’ombre seule a passé sur Mardochée. — Après les souffrances viennent les gloires. Oui, à travers les versets 15 du chapitre 8 et 3, 4 du chapitre 9, nous contemplons avec adoration le triomphe de Jésus, qu’accompagnera la destruction ou la soumission de tous Ses ennemis (voir Ps. 66, 3, 4). — Les dix fils d’Haman dont leur père était si fier (chap. 5, 11) périssent à leur tour. « De la race des méchants il ne sera jamais fait mention » (És. 14, 20).