Esther 9, 23 à 10, 3

[Chaque jour les Écritures, année 2, 31 décembre]

Ainsi, d’année en année, la grande délivrance dont le peuple a été l’objet devra être commémorée par cette fête des Purim. — La chrétienté, avec des sentiments hélas bien mélangés, célèbre chaque année la naissance et la mort du Sauveur. Certes, réjouissons-nous de ce que beaucoup sont amenés de cette manière à penser au moins une ou deux fois par an à ces merveilleux événements. Et chaque fin d’année est bien, pour nous aussi, une occasion de bénir Dieu pour toutes les grâces accordées. Mais puissions-nous, non une fois par an, mais chaque premier jour de la semaine, et en vérité chaque jour de notre vie, nous souvenir de notre glorieuse rédemption, de notre glorieux Rédempteur. — Celui-ci nous apparaît une fois encore au chapitre 10 sous les traits de Mardochée : « grand…, agréable à la multitude de ses frères, cherchant le bien… parlant pour la paix… » (v. 3). En tout ceci nous contemplons Jésus qui, étant serviteur, a agi sagement et en conséquence doit être exalté et élevé, et placé très haut (És. 52, 13 ; voir aussi Ps. 45, 6-8 et Phil. 2, 9-11). Mais Il est également digne d’occuper la première place dans nos pensées et dans nos affections (Col. 1, 18, fin). Que chacun de nous la Lui donne dès maintenant !