Esther 9, 11 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 2, 30 décembre]

Ce jour, le treizième du mois d’Adar, qui devait marquer à jamais le massacre et la disparition d’Israël, est devenu au contraire celui de son triomphe et de l’anéantissement de ses ennemis. Ces derniers en ont fait la tragique expérience : ce n’est pas impunément que l’on s’attaque au peuple de Dieu. Celui qui le touche « touche à la prunelle de son œil » (Zach. 2, 8 ; voir Ps. 105, 12-15). — Serions-nous les objets de moins de tendresse, nous qui faisons partie du peuple céleste, de l’Épouse de Christ ? Israël en captivité porte bien les caractères d’une nation « répandue au loin et ravagée… un peuple merveilleux dès ce temps et au-delà… une nation qui attend, attend, et qui est foulée aux pieds » (És. 18, 2). Dieu, pour qui ce peuple est merveilleux parce que c’est de lui qu’est né le Sauveur du monde, mettra en œuvre Ses moyens puissants pour délivrer cette nation que le monde foulait aux pieds. — Qu’il est riche, ce livre d’Esther dont nous aurions pu penser en l’abordant qu’il contenait peu d’édification ! Quelle place il donne à Jésus abaissé et exalté ! Quels horizons il découvre sur l’avenir d’Israël, son repos et sa joie (v. 17), cette joie du règne qui l’attend à la fin de toutes ses souffrances !