Job 1, 13 à 22

[Chaque jour les Écritures, année 3, 2 janvier]

Jusqu’ici l’Éternel avait entouré Son serviteur Job d’une haie de protection (v. 10). Une barrière invisible protège ainsi les croyants à la fois contre les attaques du dehors et contre leur propre tendance à quitter le lieu de la bénédiction. Les enfants chrétiens par exemple sont gardés par l’autorité vigilante de leurs parents, retenus par l’enseignement reçu dans les réunions. Qu’ils ne renversent pas délibérément cette haie (Eccl. 10, 8) ! — Satan a obtenu la permission d’agir (comp. Luc 22, 31). Il choisit le jour favorable et, avec un empressement qui souligne sa haine, il frappe le malheureux Job de quatre coups successifs. En un moment notre patriarche, sans avoir pu reprendre haleine (chap. 9, 18), se trouve dépouillé de toute sa prospérité et privé de ses dix enfants. Debout au milieu de ces ruines, il n’en est pas ébranlé, montrant que sa confiance ne reposait pas dans les biens reçus, mais en Celui qui les avait donnés. « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ? » avait insinué le diable (v. 9). Par grâce, Job lui donne tort ; même lorsqu’il n’a plus rien, il continue de craindre Dieu. Satan avait affirmé : « Tu verra s’il ne te maudit pas » (v. 11). — Que le nom de l’Éternel soit béni ! s’écrie Job quand tout lui a été ôté (v. 21).