Job 2, 1 à 13

[Chaque jour les Écritures, année 3, 3 janvier]

Avec la permission de l’Éternel, Satan a lancé un nouvel assaut contre Job. Il s’attaque cette fois à sa personne. C’en est trop pour la femme de Job. « Maudis Dieu et meurs », s’écrie-t-elle. Nouvelle épreuve pour notre patriarche ! Sa propre femme est l’instrument de l’Ennemi pour l’amener à « maudire Dieu en face » (comme Satan s’y était engagé : 1, 11 ; 2, 5). Mais Job reste ferme, recevant le mal comme le bien « de la part de Dieu » (v. 10 ; Lam. 3, 38). Nous qui nous irritons souvent pour si peu, admirons et imitons l’exemple de cet homme de Dieu. Notre tendance est toujours de nous arrêter aux causes visibles de nos difficultés. Mais pour Job ce ne sont pas ceux de Sheba, ni les Chaldéens, ni même Satan qui sont responsables de ses malheurs. Il reconnaît la main de Dieu derrière ces agents (seulement il ne sait pas encore que c’est une main d’amour). Et nous avons un modèle incomparablement plus grand : Celui qui recevait tout de la main de Son Père, y compris la coupe de la colère de Dieu contre le péché (Jean 18, 11). — Le chapitre se termine sur une scène impressionnante : Job et ses trois amis, assis muets pendant sept jours, devant une douleur sans pareille et en présence d’un mystère profond.