Job 19, 21 à 20, 29

[Chaque jour les Écritures, année 3, 21 janvier]

La véhémence de Job contraste avec les froides sentences de ses trois compagnons. Ceux-ci ne pouvaient lui offrir aucun secours dans sa douleur, mais nous découvrons alors que Job possédait un point d’appui inébranlable : sa foi en un Rédempteur vivant. Les versets 25 à 27 du chapitre 19 nous l’apprennent : Job, comme les autres patriarches, avait reçu une révélation divine au sujet de la résurrection. « De ma chair je verrai Dieu » (comp. Ps. 17, 15). — Combien nous en savons plus qu’eux, nous qui voyons l’avenir dans la pleine lumière du Nouveau Testament. Et pourtant beaucoup d’enfants de Dieu ne dépassent pas la croix où ils contemplent un Sauveur mort pour leurs péchés. Vérité certes inestimable ! Mais savons-nous bien tous que notre Rédempteur est maintenant vivant (Apoc. 1, 18) ? « C’est Christ qui est mort, mais plutôt qui est aussi ressuscité, qui est aussi à la droite de Dieu, qui aussi intercède pour nous » (Rom. 8, 34). — À ces remarquables paroles de la foi que l’Esprit de Dieu a dictées à Job, Tsophar répond par sa propre intelligence (v. 2). Reprenant le thème d’Éliphaz et de Bildad (chap. 15, 20-35 ; 18, 5-21) il s’étend longuement sur le sort qui attend les méchants, attaquant ainsi indirectement et sans pitié son pauvre ami (voir Prov. 12, 18).