Job 22, 1 à 30

[Chaque jour les Écritures, année 3, 23 janvier]

Une troisième série de discours commence. Jusqu’ici les amis avaient parlé du méchant d’une manière générale : Il fait ceci, il mérite cela (chap. 15, 20…). À présent Éliphaz découvre le fond de sa pensée par des accusations directes : ta méchanceté, tes iniquités… (v. 5). Combien cet homme et ses deux compagnons sont loin des enseignements du Seigneur qui ordonne de se juger soi-même avant d’ôter le fétu de l’œil de son frère (Matt. 7, 1-5). Et aussi combien loin de Son exemple : Lui qui s’abaissait pour laver les pieds de Ses disciples (Jean 13, 14, 15). — En comparant le verset 3 avec ce qu’a dit l’Éternel à Satan (chap. 1, 8 ; 2, 3), nous voyons combien mal Éliphaz connaît Dieu. Rien au contraire ne lui est plus agréable qu’un homme qui pratique la justice (Act. 10, 35). — Toutefois, à travers ces paroles, sachons écouter ce que l’Esprit de Dieu veut nous dire. Si par exemple l’un de nos jeunes lecteurs n’était pas encore en paix avec Dieu, qu’il obéisse à l’injonction du verset 21 : « Réconcilie-toi avec Lui, je te prie, et sois en paix ; ainsi le bonheur t’arrivera » (comp. 2 Cor. 5, 20). Quant au verset suivant, ne s’adresse-t-il pas à nous tous ? « Reçois l’instruction de sa bouche, et mets ses paroles dans ton cœur » !