Job 23, 1 à 17

[Chaque jour les Écritures, année 3, 24 janvier]

Job en est déjà à son huitième discours, et le fossé se creuse toujours plus entre lui et ses compagnons. Ces derniers, comme beaucoup de personnes aujourd’hui, voient en Dieu un créateur souverain, trop grand pour condescendre à s’occuper en détail de leurs circonstances et pour tenir compte de leurs sentiments (voir chap. 22, 2, 3, 12). Job a davantage de connaissance. Il sait que Dieu s’intéresse à lui — plus même qu’il ne voudrait (chap. 7, 19) — mais il Le croit inaccessible. « Oh ! si je savais le trouver », s’écrie-t-il. Chacun de nous sait-il où trouver Dieu ? Il s’est approché de nous en Jésus, de sorte que nous pouvons à notre tour nous approcher librement de Lui par la prière et avoir accès là où Christ est assis, à la droite de Dieu (v. 3 ; Héb. 4, 16). — Le verset 10 rappelle le but de l’épreuve : « j’en sortirai comme de l’or », affirme Job. Bien qu’il lui manque encore le sentiment de la grâce qui opère pour son bien, notre patriarche est d’accord avec l’apôtre Pierre. Vous êtes — écrit celui-ci — affligés pour un peu de temps, si cela est nécessaire, « afin que l’épreuve de votre foi, bien plus précieuse que celle de l’or qui périt… soit trouvée tourner à louange, et à gloire, et à honneur, dans la révélation de Jésus Christ » (1 Pier. 1, 6, 7).