Job 25, 1 à 26, 14

[Chaque jour les Écritures, année 3, 25 janvier]

Bildad signifie « fils de contestation ». C’est un nom qu’il mérite en effet ! Or que recommande la Parole ? « Il ne faut pas que l’esclave du Seigneur conteste, mais qu’il soit doux envers tous, propre à enseigner, ayant du support ; enseignant avec douceur les opposants… » (2 Tim. 2, 24, 25). Aucun des trois amis n’a manifesté ces caractères. Ils savaient poser des questions, ils étaient incapables d’y apporter des réponses ; ils pouvaient blesser mais non guérir, renverser mais non édifier. Après un bref discours de Bildad, ils se taisent définitivement. Les paroles les plus sévères n’ont pas réussi à produire chez Job une vraie conviction de péché. Plus il a été accusé, plus il a éprouvé le besoin de se justifier. Cette conviction de péché, seul l’Esprit de Dieu peut la produire dans une conscience. L’a-t-Il fait dans la vôtre ? — Et le cœur de Job n’a pas davantage été touché par une vraie parole de consolation. Nous pensons à cette exclamation du plus grand des affligés : « J’ai attendu que quelqu’un eût compassion, mais il n’y a eu personne… et des consolateurs, mais je n’en ai pas trouvé » (Ps. 69, 20). — Loin d’apaiser le pauvre Job, de l’aider par un sage conseil (chap. 26, 2, 3), les propos de ses amis l’ont excité à un point extrême. Et il se lance à présent dans un long et désolant monologue.