Job 28, 1 à 28

[Chaque jour les Écritures, année 3, 27 janvier]

Job a déjà compris quelque chose d’important : de cette épreuve que Dieu lui fait traverser, sa foi sortira comme l’or éclatant du creuset de l’affineur (chap. 23, 10). Mais ce qu’il ignore, c’est de combien de scories il doit d’abord être débarrassé : « Oui… il y a un lieu pour l’or qu’on affine » (v. 1 ; voir aussi Zach. 13, 9 et Mal. 3, 3). Et ce lieu, c’est le creuset de l’épreuve ! Le Seigneur, comme un sage orfèvre, connaît l’intensité et la durée de ce feu, nécessaire pour purifier Son argent et Son or, c’est-à-dire Ses précieux rachetés. Le parfait « diamantaire » sait combien de douloureux coups de ciseau Il devra donner avant que brillent de tous leurs feux Ses onyx et Ses saphirs, Ses rubis et Ses topazes. — L’homme est capable d’accomplir des travaux considérables : barrages, tunnels, autoroutes, etc. Il extrait du sol toutes sortes de denrées précieuses (v. 9-11). Mais il est une chose qu’il ne se préoccupe guère de rechercher : c’est la sagesse. Pourtant elle a plus de valeur que les perles (v. 18) ou les rubis, déclare le livre des Proverbes, qui nous parle tellement de cette divine sagesse (chap. 3, 15 ; 8, 11). Comparez aussi l’importante définition du verset 28 avec Proverbes 9, 10 et psaume 111, 10.