Job 29, 1 à 25

[Chaque jour les Écritures, année 3, 28 janvier]

Au début du livre, Dieu nous avait brièvement parlé du premier état de Job. Ces versets en complètent le tableau. Mais cette fois c’est Job qui fait son propre portrait. Tout ce qu’il dit de ses œuvres est certainement exact. Ainsi les accusations de Tsophar (chap. 20, 19) et d’Éliphaz (chap. 22, 6, 7, 9) étaient de pures calomnies (comp. v. 12, 13). — Qui pourrait encore aujourd’hui aligner autant de titres à l’approbation de Dieu et à la considération des hommes ? Toutefois la complaisance avec laquelle Job décrit sa précédente condition montre qu’il y mettait son cœur. Il n’avait pas encore appris comme l’apôtre « à être content » dans les circonstances où il se trouvait ; il supportait beaucoup moins bien d’être « abaissé » ou « dans les privations » que d’être « dans l’abondance » (Phil. 4, 11, 12). De plus, nous avons pu remarquer les « je », « moi », « me » qui se succèdent dans ces versets (environ cent fois). Petits mots qui trahissent la haute opinion que Job conserve de sa propre personne. Il avait jusque-là caché dans son cœur, sous une apparente modestie, ce sentiment qui maintenant éclate au grand jour. Ce qui va permettre à Dieu de l’en délivrer, mais seulement lorsque Job l’aura confessé.