Job 36, 1 à 21

[Chaque jour les Écritures, année 3, 5 février]

Élihu poursuit son discours : Il justifie Dieu (v. 3) en réfutant deux fausses pensées à Son sujet : malgré Sa puissance, le Créateur s’occupe de Sa créature et ne la méprise nullement (v. 5). Le juste, autrement dit le croyant, est l’objet de Ses soins particuliers. Qu’Il l’élève (v. 7) ou au contraire lui envoie des épreuves (v. 8), Ses yeux sont toujours sur lui. Et, en second lieu, Dieu n’agit pas d’une manière capricieuse, comme Job l’avait laissé entendre. En permettant l’épreuve, Il poursuit un but précis : montrer aux siens ce qu’ils ont fait, ouvrir leurs oreilles à la discipline, les faire revenir s’il y a lieu de leur iniquité. La discipline forme les disciples. Hébreux 12, 7 nous rappelle qu’elle est réservée aux « fils de Dieu » de même que les parents corrigent leurs propres enfants et non ceux des autres. Elle est donc une preuve de notre relation avec notre Père. Mais, selon le même passage (Héb. 12, 5, 6), l’âme qui y est soumise peut ou bien la mépriser : ne pas l’écouter, ni y attacher d’importance (v. 12 ; comp. chap. 5, 17). Ou au contraire perdre courage : c’est-à-dire oublier que c’est le fidèle amour du Seigneur qui nous l’a préparée (lire Ps. 119, 75).