Job 37, 5 à 24

[Chaque jour les Écritures, année 3, 7 février]

Pour dépeindre l’état d’âme du patriarche et les voies de Dieu envers lui, Élihu prend ses exemples dans le ciel en un jour d’orage (voir déjà chap. 36, 27-29, 32, 33 ; 37, 2…). Les sombres nuages illustrent les deuils et les épreuves qui, pour un moment, avaient caché à Job la lumière de la face de Dieu. Il est difficile au cœur naturel d’en comprendre le mystérieux balancement (v. 16). Mais Job doit savoir une chose : ces nuages sont chargés par Dieu d’une eau de bénédiction pour lui (v. 11 et chap. 26, 8). Car la pluie peut tomber de plusieurs manières : en bonté, pour la terre (Ps. 65, 10), ou au contraire comme châtiment, comme verge (v. 13 ; comp. Ps. 148, 7, 8). Elle descend en gouttes abondantes et bienfaisantes (chap. 36, 27, 28), sous forme d’averses fertilisantes (v. 6) ou au contraire en flots torrentiels — les pluies de sa force — qui ravagent le sol sans y pénétrer. Dans ce dernier cas, il s’agit d’un jugement, sans effet sur l’âme. Mais telle n’est pas la pensée de Dieu envers Son serviteur Job. Il veut le bénir, Il le corrige avec mesure (Jér. 10, 24) et lui fera dire avec le cantique : Si quelquefois un nuage — Vient me dérober ta beauté ; — Ami divin, après l’orage, — Comme avant, brille ta clarté (comp. v. 21).