Job 38, 1 à 18

[Chaque jour les Écritures, année 3, 8 février]

« Que le Tout-puissant me réponde », s’était écrié Job (chap. 31, 35 ; comp. ce que lui avait dit Éliphaz : chap. 5, 1). Eh bien, ce Dieu qu’il croyait sourd et inaccessible, exauce son désir, mais non pas comme Job l’aurait pensé ! Car au lieu de répondre à ses questions, l’Éternel va à Son tour lui en poser toute une série. Nous voyons souvent le Seigneur Jésus faire de même avec Ses interlocuteurs (par ex. : Luc 10, 25, 26 ; 20, 2-4, 21-24). — À cause de la haute opinion qu’il avait de lui-même (chap. 31, 37), Job avait besoin d’être humilié ; et c’est ce que Dieu va produire par Ses questions : lui faire mesurer sa petitesse et sa profonde ignorance. La science d’observation, quand elle est objective, conduit à ce résultat, c’est pourquoi les plus grands savants sont souvent les plus modestes. — « Quand l’homme écoute, Dieu parle… » a dit quelqu’un. Et Dieu est patient ; Il a laissé à Job et à ses amis tout le temps d’exprimer leurs idées fausses ; Il a ensuite chargé Élihu de les réfuter. Enfin le silence s’est fait, Dieu peut parler, et Il aura évidemment le dernier mot. Sachons, nous aussi, nous taire quelquefois, imposer silence à nos esprits agités, pour que Dieu puisse nous faire entendre Sa voix.