Psaume 2

[Chaque jour les Écritures, année 3, 16 février]

Servant d’introduction à l’ensemble du livre, les psaumes 1 et 2 sont complémentaires. Ils constatent les deux grands péchés d’Israël qui a rejeté le double témoignage de Dieu à la nation : désobéissance à Sa loi (Ps. 1) — reniement de Son Fils (Ps. 2). — Nous trouvons dans ce second psaume les pensées de Dieu envers Celui qui est « son Oint » (v. 2), Son Roi (v. 6), Son Fils (v. 7, 12, cité en Act. 13, 33). Il veillera à ce que Jésus soit honoré sur cette terre où Il a été méprisé. Jadis Hérode et Ponce Pilate, avec les nations et les peuples d’Israël, se sont assemblés contre Lui (voir Act. 4, 25-28). Sa croix a porté cette inscription outrageante : « Jésus le Nazaréen, le roi des Juifs », comme pour dire à Dieu : Voilà ce que nous faisons de ton Roi. Mais dans un temps futur, lors de la révolte ouverte des nations, paraîtra le juste Roi que Dieu réserve à la terre (Ps. 89, 27, 28). Ainsi, dès le début du livre des Psaumes, pour encourager le fidèle dans ses détresses, Dieu se présente (v. 6) comme dominant les événements et les conduisant à ce glorieux but final. — Retenons l’exhortation du verset 11 : « Servez l’Éternel avec crainte ». « Avec joie » dit aussi le psaume 100, 2. « De tout votre cœur » complète 1 Samuel 12, 20.